Voyager sans polluer totalement est difficile, mais il existe de nombreuses façons de réduire fortement son impact sur l’environnement. Chaque choix compte, que ce soit pour un week-end, des vacances ou au quotidien. Découvrons ensemble comment limiter notre pollution en déplacement grâce à des exemples concrets et des astuces faciles à suivre.
Voyager en train et à vélo : la combinaison écolo qui séduit de plus en plus
Le train reste l’un des moyens de transport les plus propres. Par exemple, choisir la SNCF ou FlixTrain pour traverser la France permet de réduire jusqu’à 95% ses émissions de CO2 par rapport à la voiture. Aujourd’hui, plus de 2,2 millions de personnes partent chaque année sur les véloroutes françaises. Pourquoi ne pas faire comme Léa, qui combine son vélo et le TER pour découvrir la Scandibérique ?
Les solutions ne manquent pas : sur un TER, le vélo est le plus souvent accepté gratuitement, parfois démonté et rangé dans une housse. Attention, les vélos cargos ou tricycles restent interdits. Pour éviter les galères, il vaut mieux réserver à l’avance, surtout l’été, via la plateforme veloabord.fr. Certains trains comme le « Loire à Vélo » proposent même un service d’assistance pour embarquer facilement.
Dans quelles villes et régions le train + vélo est-il le plus simple ?
La Bretagne, la Nouvelle-Aquitaine ou la Bourgogne-Franche-Comté innovent : elles autorisent ou facilitent l’accès au train pour les cyclistes selon la saison. L’été, il suffit parfois de réserver pour voyager l’esprit libre. Prendre un TGV Inoui, un Ouigo ou un Intercités avec un vélo est possible avec un billet spécial ou un supplément.
Pour Clara, il suffit de planifier un peu plus longtemps son itinéraire et d’éviter les heures de pointe pour garantir une place à son vélo. Elle peut ensuite parcourir à vélo la Loire ou rejoindre facilement la côte Atlantique sans voiture.
Covoiturage, bus et solutions partagées : voyager autrement et moins polluer
Le covoiturage a révolutionné la façon de voyager en France. Plateformes comme Blablacar, Blablalines ou encore IDVROOM permettent de partager un même trajet, réduisant les émissions par voyageur. Thomas, qui vit à Lyon, utilise Blablacar chaque mois pour rejoindre ses parents à Bordeaux, à moindre coût et en polluant moins que s’il était seul en voiture.
De la même façon, Ouibus et FlixTrain proposent des voyages en bus ou en train à bas prix. C’est très utile pour des trajets entre grandes villes ou des escapades entre amis. Voyager, c’est aussi choisir de limiter le nombre de véhicules personnels sur la route, ce qui allège la pollution de l’air et le trafic.
Partage des trajets au quotidien grâce aux applis de mobilité douce
Pour aller au travail, des applications comme Alterauto facilitent l’organisation des trajets maison-bureau en groupe. Résultat : moins d’embouteillages et de gaz polluants dans les centres urbains. À Paris, Velib ou Mobike permettent à Emma de parcourir la ville sans produire de CO2, tout en gagnant du temps et en restant en forme.
Ces solutions sont faciles à utiliser et s’intègrent à tous les styles de vie, du trajet quotidien au road-trip entre amis.
L’hébergement et l’alimentation : voyager responsable jusqu’au bout
Choisir un hébergement porteur d’un vrai label écologique, c’est possible en France ou ailleurs : Voyageurs du Monde propose de plus en plus d’adresses engagées, comme des hôtels à énergie positive ou des logements isolés en matériaux naturels. Avant de réserver, repérer des organismes de confiance comme Green Key ou Écolabel Européen garantit des vacances vraiment responsables.
Côté alimentation, privilégier des marchés locaux ou des produits de saison permet de réduire l’empreinte carbone tout en découvrant la gastronomie régionale. Par exemple, Noé achète chaque matin ses légumes chez un petit producteur du coin, puis pique-nique avec des sacs réutilisables pour éviter les plastiques jetables.
Réduire et recycler ses déchets sur la route, c’est possible
Emporter une gourde, refuser les sacs à usage unique et privilégier les couverts réutilisables sont des gestes simples pour limiter la pollution. Même en déplacement, beaucoup d’hébergements pratiquent le tri sélectif, et certains voyageurs n’hésitent pas à transporter un petit composteur pour leurs déchets organiques lors des treks.
Grâce à ces actions, il devient facile d’intégrer l’écologie à son mode de déplacement. Chacun, selon ses possibilités, peut ainsi contribuer à préserver la planète, voyager sans polluer et profiter pleinement du voyage.
