Face à l’urgence climatique, de nombreux jeunes ressentent de l’éco-anxiété, un malaise profond lié à l’avenir de notre planète. Ce phénomène se traduit souvent par une sensation d’impuissance, de tristesse ou de culpabilité, comme en témoignent Yasmine et Pablo. Pourtant, certains outils et pratiques permettent d’apaiser ce ressenti. Voici comment des jeunes transforment leur anxiété en engagement ou en actions positives, à travers la respiration, le yoga et un retour à la nature inspiré par la collapsologie.
Éco-anxiété chez les jeunes : une réalité en 2025
L’étude publiée par The Lancet Planetary Health estime qu’environ 60 % des jeunes ressentent une inquiétude forte envers le changement climatique. Ils vivent des troubles du sommeil, une perte de sens ou encore des doutes sur le futur. Par exemple, Pablo ne souhaite plus prendre l’avion et Yasmine s’interroge sur l’idée d’avoir des enfants. Cette intensité des émotions peut mener à des remises en question sur les études, les choix de consommation ou même la manière de s’engager au quotidien.
Impuissance, colère et quête de sens : au cœur de l’éco-anxiété
Le sentiment de ne pas pouvoir agir joue un rôle central. Certains jeunes ressentent de la colère, surtout lorsqu’ils voient des comportements contraires à leurs convictions, par exemple un proche qui prend régulièrement l’avion ou qui consomme beaucoup. D’autres culpabilisent de ne pas être « parfaits » sur le plan écologique. Ce vécu, parfois lourd, transmet une vraie humanité : comme le souligne le psychologue Jean-Baptiste Desveaux, l’éco-anxiété reflète surtout une grande capacité d’empathie envers le vivant.
Respiration, yoga et retour à la nature : des solutions concrètes
Pour adoucir l’éco-anxiété, beaucoup se tournent vers des techniques de respiration ou la pratique du yoga. Les séances guidées proposées par Baya, Yogimag ou Kamala Yoga permettent de mieux gérer le stress et de revenir à l’instant présent. Par exemple, Pablo utilise l’application Respirelax au quotidien pour retrouver son calme lorsque l’angoisse monte. Ces pauses bien-être ne sont pas anodines : elles redonnent confiance dans sa capacité d’action et limitent l’impact du trop-plein d’informations néfaste. Les accessoires vendus chez Nature & Découvertes aident aussi à s’installer un coin de sérénité chez soi.
Passer à l’action pour transformer son anxiété
Multiplier les petits gestes écolo est également un remède efficace. Certains rejoignent une association comme Greenpeace ou Les Colibris, d’autres s’abonnent à des services de produits responsables tels que Aurore Market. S’engager dans un Projet Loop local donne un sens concret à leur quotidien, tout en créant du lien. Pour Pablo, le fait de militer avec Youth for Climate lui permet de ne plus subir ses émotions seul. À l’inverse, Yasmine trouve du réconfort dans la simplicité et la nature, loin de la pression militante.
Comprendre, dialoguer et accepter son éco-sensibilité
L’essentiel reste d’écouter ses émotions. L’éco-anxiété n’est pas une maladie, mais plutôt le signe d’une conscience éveillée. En parler avec un proche, un psychologue ou un groupe de discussion favorise la prise de recul. Certaines associations comme Les Colibris proposent des ateliers pour comprendre ses ressentis. L’objectif ? Ne plus subir la peur, mais transformer sa sensibilité en énergie positive. Ainsi, agir pour soi, même à petite échelle, reste essentiel pour continuer à avancer avec espoir.
