Les activités périscolaires comme le ski, l’équitation ou les voyages sont très populaires auprès des familles et des enfants en France. Elles offrent plaisir, apprentissage et découverte. Mais en 2025, face au défi écologique, une question centrale se pose : polluent-elles trop ? Voici un éclairage avec des exemples concrets et des pistes pour agir.
Impact environnemental du ski : plaisir sur la neige ou stress écologique ?
Pratiquer le ski implique souvent de partir loin, parfois en voiture, parfois via les séjours organisés avec des clubs comme UCPA, Club Med ou encore Pierre & Vacances. Les marques comme Salomon, Rossignol et Volkl équipent chaque hiver les jeunes skieurs, mais l’ensemble de l’activité consomme beaucoup de ressources :
- Déplacement jusque dans les Alpes ou les Pyrénées, souvent en bus ou voiture (énergie fossile)
- Stations de ski gourmandes en eau pour la neige artificielle
- Équipement fabriqué à partir de multiples matériaux chimiques
Par exemple, une semaine de ski avec hébergement chez Pierre & Vacances peut générer autant de CO2 qu’un mois d’activités sportives locales. Certains établissements, comme Decathlon, proposent désormais du matériel éco-conçu, mais la route reste longue pour limiter l’empreinte carbone globale du ski scolaire.
Réduire l’empreinte du ski dès aujourd’hui
Certaines familles choisissent des stations Famille Plus et privilégient le train jusqu’à la montagne, limitant le recours à la voiture. UCPA propose aussi des formules « tout en train » pour les séjours jeunes. De plus, des marques comme Salomon ou Rossignol investissent dans le matériel recyclable ou d’occasion.
Un exemple marquant : la commune de Chamonix a sensibilisé tous les élèves de primaire à l’écologie des sports d’hiver et impose le tri des déchets même en haut des pistes.
Équitation et sports hippiques : chevaux et environnement en question
L’équitation, grâce à des marques comme Horse Pilot, Equithème ou Falabella, séduit un nombre croissant d’enfants. Mais ces loisirs ont aussi des impacts écologiques :
- Déplacements fréquents pour les compétitions, souvent en vans consommant beaucoup de carburant
- Alimentation spéciale pour les chevaux, importée ou traitée
- Entretien des équipements et des infrastructures (manèges, carrière)
Un club d’équitation peut consommer autant d’eau en une semaine qu’une petite famille en un mois si les installations ne sont pas optimisées. Les initiatives écolo se développent, comme l’utilisation de copeaux recyclés pour la litière ou la valorisation du fumier dans l’agriculture locale.
Quand équitation rime avec écologie
À Nantes, un club a noué un partenariat avec Decathlon pour récupérer les bottes usagées et fabriquer des jardinières en caoutchouc. Autre exemple : le centre « Équithème vert » propose du foin bio et limite strictement l’accès motorisé. En sensibilisant les jeunes cavaliers à la protection des zones naturelles, ces activités allient passion et respect de l’environnement.
Voyages scolaires et sorties : découvrir sans abîmer ?
Les voyages scolaires, souvent organisés via Pierre & Vacances ou Club Med, sont de précieux moments d’ouverture culturelle. Toutefois, leur impact écologique est réel :
- Utilisation massive des cars ou avions pour les longues distances
- Consommation d’énergie accrue pour le logement collectif
- Génération de déchets multiples lors des sorties
Par exemple, une classe verte à la montagne, même organisée avec Decathlon pour le matériel, peut produire une quantité importante de déchets plastiques si l’on n’y prend pas garde.
Voyager responsable dès l’école primaire
Certains établissements optent pour les sorties de proximité ou la visite de fermes pédagogiques en train. Des séjours limités aux régions voisines réduisent le bilan carbone. À Marseille, une école a supprimé les bouteilles jetables au profit de gourdes offertes par Club Med. Les enfants rapportent alors leurs expériences, sensibilisés à la fois au monde et à son respect.
La question de la pollution générée par les activités périscolaires n’a pas de réponse unique. Tout dépend des choix, des transports, des équipements et de la sensibilisation des jeunes. Adopter des solutions concrètes, même simples, rend ces loisirs précieux pour nos enfants… et pour la planète.
