Quand peut-on parler de procès équitable ?
Quand peut-on parler de procès équitable ?

Quand peut-on parler de procès équitable ?

Le procès, quel qu’il soit est toujours un sujet à litige pour les parties concernées. Quelles que soient les origines du litige, il est indispensable de considérer l’aspect scientifique du droit. Dans cette optique, le respect des lois en vigueur et de l’éthique dans le domaine de la justice est essentiel. C’est dans ce contexte qu’il faut considérer l’importance du droit à un procès équitable. Sensible et pourtant fondamental, ce sujet mérite réflexion afin de garantir le respect des droits de toutes les personnes concernées par une procédure juridique.

Le concept de procès équitable

L’article 6 de la Convention européenne des droits de l’homme du 4 novembre 1950 stipule que « Toute personne a droit à ce que sa cause soit entendue équitablement, et publiquement dans un délai raisonnable, par un tribunal indépendant et impartial […] ». Bien que la notion de procès équitable soit fondamentale dans le domaine juridique, elle n’en reste pas moins difficile à cerner. C’est pourquoi, il a été nécessaire de bien définir le champ d’application de cette loi. Celle-ci doit, en effet, prendre en compte de nombreux éléments pour une application effective.

Les contextes d’application

Le respect de ce droit fondamental est bien évidemment indispensable dans une procédure juridique. Cependant, il faut tenir compte du contexte dans lequel la procédure a lieu.

Dans un procès civil

Dans le cadre de l’application des respects du droit à un procès équitable, il est indispensable que les deux parties aient la possibilité d’exposer leurs points de vue, preuves et arguments. Le juge veille au respect des droits de chaque partie.

Si une des deux parties est absente, qu’il s’agisse de la personne concernée ou de son représentant (avocat), celle-ci a le droit d’avoir un recours juridique.

Dans un procès pénal

Dans le cadre d’un procès pénal, il appartient à la justice, en vertu des lois en vigueur, de qualifier la gravité des délits commis. Cependant, il est essentiel de reconnaître et de faire valoir l’ensemble des droits de la personne soupçonnée ou accusée : droit de la défense, et ce, durant toutes les étapes de la procédure, depuis l’enquête de police jusqu’au rendement de jugement.

Les critères qui définissent la notion de procès équitable

Outre les cadres d’application de la loi, un procès équitable se définit également à partir de certains critères, quel que soit le type de procès.

Le droit d’avoir recours à une juridiction supérieure

Une personne accusée peut avoir recours à une juridiction supérieure, si elle juge une juridiction inapte à traiter son dossier. Parallèlement, ce droit permet notamment la recherche d’une alternative à la détention provisoire. Mais son application est loin d’être évidente.

La présomption d’innocence

Elle est également importante pour assurer l’équité d’un procès. Ainsi, une personne n’est déclarée coupable qu’ à la suite d’un jugement.

De même, elle dispose de tous les droits et les garanties indispensables pour constituer sa stratégie de défense.

Enfin, la culpabilité ou l’acquittement d’une personne doit être prononcée au cours d’une audience et d’un procès équitable.

Le bénéfice du doute

La loi stipule « le doute est interprété dans tous les cas, dans l’intérêt de l’accusé ». Il vient compléter la notion de présomption d’innocence et est la garantie d’un procès équitable. À cet effet, le juge ne doit baser son jugement que sur les preuves apportées par les deux parties, garantissant ainsi le plein droit de l’accusé de se défendre.

La motivation de jugement

Elle est surtout indispensable dans un procès pénal. Dans ce cas, pour condamner un accusé ou un suspect, le procureur doit prouver, au moyen de preuves, de raisonnements et de textes, la culpabilité de cet individu, et ce, sans le moindre doute.

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